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Jean-Miguel Garrigues
Docteur en théologie |
La parole de Dieu si célèbre dans La Genèse, « II n’est pas bon que l’homme soit seul » (Gn 2, 18), a-t-elle une portée universelle, ou sa sphère de validité dépend-elle de la vocation généalogique du peuple juif qui lui enjoint de subsister en se reproduisant ? Cette question est théologiquement et pastoralement importante si l’on prend en compte que 1 français sur 3 vit aujourd’hui hors couple (1 sur 2 en Région Parisienne) pour des raisons diverses (célibataires, divorcés non-remariés, familles monoparentales, part importante des homosexuels et homosexuelles). Un certain nombre d’entre eux sont catholiques. Constituent-ils une anomalie, voire un échec vocationnel ? Ne faut-il pas revisiter théologiquement la Genèse ?
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