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Alexandre PETROFF conseiller en communication, et Nadia DÉDÉYAN iconogaphe, École des langues orientales Libre participation Nous interrogerons le rapport entre transgression dans la peinture occidentale et fidélité dans l’art D’un côté, la peinture occidentale s’est construite sur une succession de ruptures. Chaque innovation formelle ou conceptuelle y redéfinit le champ de la création. De l’autre, l’iconographie byzantine s’est déployée dans la répétition de modèles reçus. Cette répétition n’est pas simple reproduction mais actualisation d’un archétype. L’événement pictural réside, dans ce cas dans la fidélité à une forme consacrée. En particulier loin d’exclure la création, cette réitération nourrit l’intensité et l’émotion de la présence. Ainsi, tandis que l’Occident valorise la rupture, l’événement pictural que constitue l’icône byzantine réside précisément dans la fidélité à une forme. L’icône révèle aujourd’hui sa puissance paradoxalement transgressive. Dans |
Iconographie et tradition

