Que serait une mauvaise résilience ?

La première de nos tentations, annoncée dès Genèse, est celle de la toute-puissance ; celle de se prendre pour Dieu. D’être celui ou celle qui peut tout par lui ou elle-même. Il en est de même pour notre guérison ou notre mieux-être, comme si nous en étions les seuls responsables.

Tentant de lutter contre la psychanalyse qui oblige à parler à un(e) autre, s’est développé subrepticement, et sous des dehors de libération, un courant surfant sur l’illusion d’auto-guérison ou d’auto-suffisance qui envahit largement notre quotidien aujourd’hui.

Or il n’y a pas de résilience vivante sans connexion avec d’autres.